FRAICHE-ROSEE

FRAICHE-ROSEE

MARCHER EN VAINQUEUR 1


Seigneur, ouvre mon intelligence
afin que je marche en vainqueur sur cette terre

Je suis de plus en plus persuadé que notre problème principal, c'est que nous ne savons pas quelle est la magnificence de notre héritage en Jésus-Christ. Si nous le savions, nous ne vivrions pas comme nous vivons. Si nos yeux spirituels étaient ouverts sur ce que Jésus a fait, sur la personne de Jésus, son oeuvre, ce qu'il a accompli pour nous, si nous commencions à croire vraiment ce qui est écrit, nous ne serions plus les mêmes, nos objectifs seraient différents, notre vie serait complètement bouleversée. Et quelquefois, je suis étonné quand nous lisons certains passages de la Parole, de voir que ce qui est écrit ne bouleverse pas davantage nos vies. On lit ces choses, on les relit, on les met dans un coin de notre cerveau et puis on continue à vivre comme avant. Alors que nous sommes le sel de la terre, la lumière du monde et que, comme Jésus a marché sur la terre, nous sommes appelés à marcher comme lui.

C'est une parole qui m'interpelle constamment, je dis : "Seigneur, je suis en train de vivre sur cette terre, tu as un plan pour moi, je veux que ton plan s'accomplisse. Je ne veux pas passer de l'autre côté, sans que ton plan parfait ne se soit accompli" et le plan parfait du Seigneur, c'est de me faire
marcher sur cette terre comme Lui a marché.

Comme Lui a été envoyé par le Père, il nous envoie et il nous envoie pour être remplis du Saint-Esprit pour accomplir ses oeuvres, c'est-à-dire, essentiellement pour convaincre de péché, de justice, de jugement et pour amener des âmes à la connaissance du salut. Et il faut que nos yeux soient illuminés, pour que nous puissions apporter aux autres ce salut qui englobe tant de choses. Nous ne pourrons apporter aux autres que ce que nous avons reçu, nous ! Nous avons reçu quelque chose d'immense et si nous n'en connaissons qu'une petite partie, c'est cette partie-là que nous amènerons aux autres. Mais plus nos yeux spirituels s'ouvriront, plus nous pourrons apporter aux autres ce que nous avons reçu.

Je vais commencer par lire dans l'épître de Paul aux Romains au chapitre 10 et au verset 12 :
« Il n'y a aucune différence entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur (qui est aussi le nôtre), qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent ». La richesse du Seigneur est infinie. Il y a en Jésus-Christ la plénitude de la divinité et de l'héritage céleste pour nous, mais il est riche pour
ceux qui l'invoquent ! Toute cette richesse reste inutilisée, si nous ne l'invoquons pas ! Mais ce n'est pas tout : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé ». Invoquer le nom du Seigneur, c'est quelque chose de profond, ce n'est pas simplement prononcer le nom du Seigneur Jésus. Prononcer le nom du Seigneur Jésus peut être aussi quelque chose de puissant, quand on est en difficulté, quand quelque chose ne va pas : "Jésus, sauve-moi !", Jésus entend. Mais invoquer le nom du Seigneur, c'est le faire avec une profonde connaissance de toute la richesse qu'il y a dans ce nom, de l'héritage du ciel qui est inclus pour nous dans ce nom, de ce que Dieu notre Père a préparé pour nous. Tout est inclus dans le nom de Jésus.
« Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parlé ? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? »
 
Vous voyez tout le processus de l'héritage céleste ? Il faut d'abord que des serviteurs soient réellement envoyés par le Père. Nous sommes tous envoyés par le Père pour témoigner. Mais pour prêcher la bonne nouvelle de l'Evangile, Dieu envoie ceux qu'il choisit et il leur demande ensuite de prêcher sa Parole et rien d'autre. Cette Parole est entendue par ceux qui écoutent. Ceux qui écoutent, après avoir entendu, doivent croire. Ayant cru, ils peuvent invoquer le nom du Seigneur et à ce moment-là, recevoir la richesse de Jésus.
Il faut remarquer que Paul ne dit pas : "Comment croiront-ils s'ils n'ont pas lu la Parole ?", il dit : "Comment croiront-ils s'il n'y a personne qui prêche, pour qu'ils entendent ?" En effet il y a une puissance de Dieu dans la prédication de l'Evangile, qui est faite par ceux qui ont été appelés par le Père et qui la prêchent dans la vérité. Mais il faut qu'elle soit entendue et qu'elle soit crue.
Il y a des endroits où Jésus a prêché, et il ne s'est pratiquement rien passé, parce qu'il avait en face de lui des coeurs fermés. A Nazareth, et aussi dans d'autres endroits, quand sa prédication commençait à devenir un peu forte, ils écoutaient, fermaient leurs coeurs en disant : "Non, ça commence à devenir trop fort, on n'en veut plus". Tant qu'il s'agissait d'un miracle, d'une guérison,
d'être nourri par des pains ou des poissons, avoir le ventre rempli ou le corps béni, des foules le suivaient. Mais quand Jésus a commencé à dire : "Il faut que vous mangiez ma chair et que vous buviez mon sang", alors là, ils ont commencé à se retirer, parce qu'ils ne comprenaient pas la signification spirituelle. Et au lieu de chercher ce qu'il avait voulu dire, ils se sont retirés en disant :
"Non, cet homme-là va trop loin ! Il va trop loin, donc on arrête de le suivre".
« Mais nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre » (Hébreux 10:39). Le peu que nous connaissons de Jésus doit-être suffisant pour nous donner envie de le connaître davantage.
Il veut se révéler pleinement par le Saint-Esprit car il veut que nous atteignions une pleine connaissance de Lui-même. Il n'y a que la révélation du Saint-Esprit pour nous faire connaître pleinement le Seigneur. Le Saint-Esprit connaît les profondeurs de Dieu et il nous a été donné par le Père pour nous faire pénétrer dans les profondeurs de Dieu et de Christ, pour que nous connaissions tous les mystères de Dieu, par révélation. Mais pour cela, il faut avoir un coeur désireux, un coeur ouvert, un coeur qui demande au Seigneur de se révéler et un coeur qui veut croire quand le Seigneur parle par sa Parole : « Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut » (Romains 10:10).

Le Seigneur nous demande de croire du coeur. Quand vous entendez un message, quand vous lisez la Parole, il ne peut avoir d'effet que quand il pénètre dans le coeur et quand là, dans le fond de notre esprit, il y a quelque chose qui se passe où nous disons : "J'ai compris Seigneur et je le prends
pour moi, j'ai compris, dans mes entrailles, j'ai compris dans mon coeur". On peut avoir la tête farcie de connaissances, mais une vie stérile qui ne produit pas de fruit.

Je comprends toujours mieux pourquoi Paul passait tant de temps à prier, pour lui et pour les autres : pour que leur intelligence s'ouvre. Je crois que c'est la prière que nous devrions faire avec le plus d'ardeur : "Seigneur, ouvre mon intelligence pour que je te comprenne, que je comprenne ta Parole, que je comprenne la richesse de mon héritage, que je ne laisse pas de côté ces choses merveilleuses pour continuer à vivre une vie banale, médiocre, sur cette terre".

Il ne faut pas se laisser prendre au piège d'une petite vie plus ou moins tranquille, cela ne peut pas satisfaire le fond du coeur. Vous pouvez aller à d'excellentes réunions ; mais si la présence de Jésus ne remplit pas votre coeur et si la révélation de tout ce qu'il a pour vous ne remplit pas votre coeur, vous ne pouvez pas être heureux, vous allez être frustrés, vous n'aurez pas de réponse, vous allez vous trouver un jour dans des impasses, vous allez vous trouver un jour dans des choses qui ne pourront pas être réglées, parce que vous n'avez pas la révélation de la plénitude de Christ.

Paul passait du temps à prier pour ses bien-aimés de Colosses, d'Ephèse et d'ailleurs, en disant : "Seigneur, ouvre-leur l'intelligence". Lorsqu'il allait prêcher, je suis sûr qu'il passait du temps avant pour prier : "Seigneur, prépare, ouvre les coeurs pour que ce que je vais dire de ta part puisse pénétrer dans leurs coeurs ". Alors je vous exhorte à passer du temps pour vous-mêmes et pour les autres, à faire cette prière : "Seigneur, ouvre mon intelligence pour que je comprenne, ouvre son intelligence pour qu'il comprenne, pour qu'elle comprenne, ce que Christ a fait et quand nous lisons la Parole, que notre coeur reçoive ces choses, les comprenne et que nous puissions y marcher, en vainqueur".

Lisons dans Colossiens 3, au verset 1 : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ ». Donc il leur dit : "Attention, s'il est vrai pour vous personnellement que vous êtes vraiment « ressuscités avec Christ, alors cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu (où nous sommes aussi assis en Christ à la droite du Père) ».
« Affectionnez-vous aux choses d'en haut et non à celles qui sont sur la terre, car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ».

 Alors je te pose la question, bien-aimé, ce soir :

"Est-ce que tu es mort ? Est-ce que tu sais que tu es mort ? Est-ce que tu le sais vraiment dans ton coeur ? Réponds dans le fond de ton coeur et ne réponds pas trop vite, parce que si tu dis : "Oui, je suis mort", et que tu continues à te comporter comme si tu ne l'étais pas, il y a un problème quelque part.

Sois honnête avec Dieu, sois honnête" ! Si Jésus te pose la question en te disant : "Quand je suis mort à la Croix, toi tu es mort avec moi, est-ce que tu le sais ?", si tu regardes Jésus, comme ça, bouche bée en répondant : "...si tu le dis, Seigneur, ça doit être vrai", et que tu en restes là, ce n'est pas sérieux. Il faut que tu reçoives cette parole avec un coeur ouvert et que tu comprennes ce que cela veut dire.

Quand Christ est mort, tu es mort ! Avec Lui ! Toute ta vieille peau, ta vieille nature, méchante, mauvaise, incrédule, impure, contraire aux intérêts de Dieu, est morte avec Christ.

Je vais vous le répéter aussi souvent que j'en aurai l'occasion : "Si tu es en Christ, tu es d'abord mort" et ça règle tous tes problèmes, tous sans exception. Tous nos problèmes viennent d'une chair qui n'est pas morte ! Et pourtant, elle l'est ! C'est un fait accompli, quand Christ est mort, vous êtes morts avec lui ! C'est une réalité, ce n'est même pas une promesse, comme par exemple : "Un jour, si vous croyez, vous serez morts". Non !
Quand Christ est mort, à l'instant où il a poussé son dernier soupir sur la Croix, il a fait mourir en lui et avec lui, tous ceux qui devaient devenir des enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Toute leur nature charnelle avec leur héritage passé, leur hérédité qui remonte à Adam et Eve, avec toutes les malédictions accumulées sur les parents, les grands-parents, les ancêtres à cause de leurs pratiques abominables, sorcellerie, prostitutions, meurtres, adultères qu'ils ont accomplis, depuis Adam et Eve, et tous les péchés que nous avons aussi accomplis, depuis notre naissance, à l'instant où nous avons compris que Jésus est mort pour nous sur la Croix, toute notre nature charnelle est morte ! Il nous dit : "Tu es mort avec moi, toute ta vie passée est morte !"

Nous n'avons plus besoin de cure d'âme approfondie, de guérison intérieure complexe, de psychologie chrétienne pour voir ce qu'il y a en nous, pour faire ressortir tout le passé, pour voir quelle a été notre petite enfance, si nous avons été bien traités par notre papa ou notre maman, ou si nous avons eu un père dur ou une mère acariâtre, ou des petits frères, des petites soeurs qui n'allaient pas... Tout cela est mort en Christ, terminé ! Tu as besoin de le comprendre, de l'accepter et de garder cela dans ton coeur et dire : "Seigneur, tout mon passé, depuis Adam, jusqu'à ma conversion, tout mon passé est mort. Terminé, enfoui dans la tombe avec Jésus".
Cela règle tous les problèmes de notre vie chrétienne. Quand un mari et une femme ne s'entendent pas, quand deux chrétiens dans l'église ne s'entendent pas, c'est uniquement leur nature charnelle qui prend le dessus, les jalousies, les disputes, les animosités, les plaintes : "Oh, il m'a maltraité, regarde ce qu'il m'a fait", on dirait des petits enfants qui viennent se plaindre à papa et
maman. Et notre vie est empoisonnée par ces choses-là !
Il faut que nos yeux soient ouverts à la vérité de la Parole : "Quand Christ est mort, tu es mort !" Crois-le, comprends-le, accepte-le. Et si tu dis : "Oh oui, mais ce n'est pas facile, je veux bien le croire, mais à la première occasion ça ressort", c'est que tu ne le crois pas vraiment ! Tu n'as pas encore assez compris ! Il faut que tu te replaces devant Jésus, à genoux devant Jésus et devant sa Parole, en disant : "Seigneur, ouvre mon intelligence, pour que je sache vraiment ce que cela veut dire être mort en toi". Chaque fois que la vieille nature va ressortir la tête pour essayer de m'entraîner dans ses voies, je vais la regarder en face et lui dire : "Tu peux toujours avoir en toi des désirs impurs, ce n'est plus toi qui me contrôles ! Moi je suis mort à ces choses, je ne me laisse plus avoir, cela ne prend plus le dessus dans ma vie, c'est terminé". Et je reste dans la foi en la Parole de Dieu ! Evidemment, si je commence à oublier que lorsque Christ est mort, je suis mort, la vieille nature va reprendre le contrôle, parce que je ne suis plus sur le terrain de la Parole et sur le terrain de la foi.
On ne doit pas mettre le diable à toutes les sauces. Le diable ne peut agir que dans la vie de chrétiens charnels. Sur un chrétien qui est spirituel, qui est ancré en Christ et en sa Parole, le diable n'a plus de prise, parce qu'il ne peut pas passer la frontière du tombeau de Christ. Il s'arrête au tombeau, à la Croix, c'est terminé. Il a le contrôle sur tout ce qui est avant la Croix, mais à la Croix il ne peut plus passer ! C'est fini, il ne peut plus passer. Dans la vie de résurrection, il n'y a de place que pour Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Si nous refaisons le chemin inverse, en faisant marche arrière pour retourner de l'autre côté de la Croix, le diable aura prise sur nous.

Mais ne proclamons pas qu'il a prise sur nous ! Examinons-nous nous-mêmes pour voir si nous sommes dans la foi et si nous marchons sur le terrain de la Croix et de la vie de résurrection après la Croix. Est-ce que je reste  constamment dans la foi en la Parole ? Si je vois ma chair commencer à se manifester dans mes actions, dans mes pensées, dans mes paroles, dans mes gestes, dans mon comportement, c'est que j'ai oublié le terrain de la foi, que je suis revenu sur le terrain d'avant la Croix. Et là, j'en suis responsable devant Dieu, je ne dois pas accuser quelqu'un autour de moi, ni personne, je ne dois accuser que moi. "Seigneur je te demande pardon, j'ai abandonné le
terrain de la foi en ta Parole".
Si je restais constamment dans la foi en cette parole : "Car vous êtes morts", la chair ne pourrait plus prendre le dessus, je ne me mettrais plus en colère, je ne serais plus impatient, je ne serais plus imbu de moi-même ou orgueilleux, désireux de me justifier ou m'apitoyer sur moi-même.
Tout cela ce sont des réactions charnelles. Cela veut dire, que je suis revenu sur le terrain de la chair, d'où Jésus me dit : "Tu en es sorti ! Tu es mort, tu es morte" Mais est-ce que c'est si difficile à vivre ?
C'est difficile à vivre si nous ne sommes pas dans la foi réelle.
« La foi vient de ce qu'on entend ! Ce qu'on entend vient de la Parole de Christ » (Romains 10:17). Ce qu'on entend avec le coeur. Ce qu'on a compris par la révélation du Saint-Esprit. Bienaimés, je vous supplie d'en faire un sujet de méditation numéro un, parce que le Seigneur est attristé de voir ce qui se passe dans son Eglise, de voir la chair prendre le dessus et les démons se servir de ces choses pour ravager l'Eglise de Jésus. Sans parler des séductions, mais tout cela ne peut venir que quand nous sommes dans la chair. Alors je vous supplie de faire un sujet de méditation personnel numéro un : "Seigneur, révèle-moi ce que veut dire être mort en Christ". Passe du temps à méditer cette vérité à la lumière du Saint-Esprit, dans la prière. Dans le secret de ta chambre, mets-toi devant ton Père céleste en disant : "Seigneur, tu me dis que je suis mort, que je suis morte en Christ. J'ai besoin de comprendre dans mon esprit, de recevoir cette révélation par la foi, pour que je puisse marcher dans les oeuvres correspondantes".
Parce que tout est par la foi. Si tu crois de tout ton coeur que tu es mort en Christ, que ta vieille nature est morte, parce que Dieu dit qu'il l'a crucifiée en Christ, si tu le crois de tout ton coeur, la foi va produire des oeuvres. Tu vas marcher dans la vie de résurrection de Christ. Tu vas t'intéresser aux choses d'en haut.
Lisons dans Colossiens 3, au verset 3 : « Car vous êtes morts, et votre vie (on n'est pas resté dans le tombeau) est cachée avec Christ en Dieu ». C'est merveilleux d'entendre cela : "Votre vie est cachée avec Christ". La vie, c'est Christ en toi ! Il n'y a pas de vie du Seigneur dans son Eglise sinon par Christ en moi et en toi. Si Christ vit en toi, ma soeur, si Christ vit en toi, mon frère, en moi, et si Christ vivait vraiment dans l'Eglise, est-ce que vous croyez qu'elle aurait le visage qu'elle a maintenant ? Non ! C'est parce qu'on n'a pas dépassé le stade de la Croix, on n'y est même pas encore arrivé. On a peut-être compris qu'à la Croix Jésus a pardonné nos péchés pour nous donner le salut, et c'est indispensable pour entrer au ciel, mais si on n'a pas compris qu'en Christ nous sommes morts et que nous sommes ressuscités, nous allons vivre une vie de défaite constante.
A quoi cela peut-il vous servir sur cette terre de savoir qu'un jour quand Christ viendra vous chercher, vous irez au ciel, mais qu'en attendant, votre vie est une vie de défaite complète, parce que vous allez continuer à marcher dans la chair. Si vous continuez à marcher dans la chair en permanence, je ne donnerai pas cher de votre salut. Parce que celui qui pratique le péché n'est pas enfant de Dieu. Celui qui vit en permanence dans la chair pratique en permanence le péché.
Quand Paul parle aux Colossiens, il ne leur dit pas : "Vous êtes inconvertis", mais il leur dit : "Vous êtes charnels. Si vous continuez à pratiquer ces choses, vous n'entrerez pas dans le Royaume de Dieu, parce que dans le Royaume de Dieu n'entrent pas les adultères, les fornicateurs, les menteurs, les voleurs..." Plusieurs se disent : "Ah oui, mais c'est une faiblesse de la chair, Seigneur, je sais, tu m'as pardonné". C'est vrai que si nous confessons notre péché sincèrement et que nous l'abandonnons, nous sommes lavés dans le sang de Jésus et nous avons cette assurance que le sang de Jésus nous rend purs. Mais si nous sommes obligés de passer toute la journée à confesser nos péchés pour être purifiés, nous le serons, mais nous ne pouvons pas parler d'une vie de victoire, n'est-ce pas ? On est pardonné, merci Seigneur, mais Dieu veut nous faire aller plus loin que demander constamment pardon pour nos péchés. Il veut nous faire marcher dans la victoire de Jésus. Comme Lui a marché ! Marchons par la foi en Jésus.
Alors ne dites pas : "C'est trop dur pour moi, frère Henri, comme certains me l'on dit, tu places la barre trop haut. Il faut être plus indulgent, il faut prendre les gens tels qu'ils sont". Bien sûr, Jésus nous prend tel que nous sommes, mais il n'accepte pas de voir ses enfants marcher dans la chair, après avoir accompli de si grandes choses pour eux à la Croix et après nous avoir donné de si grandes révélations de ce qu'il a fait pour nous et de ce que nous sommes en lui. Le Seigneur ne va pas accepter que nous marchions dans la chair. Cela veut dire que nous n'avons pas compris sa Parole ou que nous ne l'avons pas acceptée. Le Seigneur est plus indulgent envers ceux qui n'ont jamais entendu prêcher véritablement l'Evangile, bien qu'il puisse leur dire : "Ils ont la loi et les prophètes", mais le Seigneur nous demande, chaque fois que nous entendons sa Parole, de la prendre et de la garder dans le coeur, pour la mettre en pratique.
Alors, tout le travail du Saint-Esprit, ce merveilleux travail du Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité de la Parole, consiste à nous ouvrir les yeux. C'est la révélation du Saint-Esprit qui va nous éclairer si nous crions au Seigneur en disant : "Seigneur, je suis ton enfant, je suis honnête devant toi, je veux marcher comme tu as marché, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Tu le sais Seigneur, j'ai des problèmes, des difficultés, mais j'ai besoin d'une révélation complète et je te demande de me l'accorder par ton Saint-Esprit. J'ai ta Parole, j'ai ton Esprit, Seigneur, tu vas me révéler ces choses. Je les médite avec un coeur ouvert, tu vas me montrer ce qu'est être mort en Christ, être ressuscité en Christ et tu vas m'aider à marcher comme Jésus a marché".

C'est une prière que le Père aime entendre et si nous la faisons de tout notre coeur, si nous persévérons dans cette prière, il va exaucer. Il va nous ouvrir l'esprit. Il va nous permettre de voir ce que Christ a accompli, ce que nous sommes en Lui, et nous allons marcher par la foi dans cette révélation. Nous allons marcher en vainqueurs pour la gloire de Dieu. C'est ce que veut mon Dieu !
C'est ce que notre Dieu veut pour sa gloire ! Je ne dis pas qu'il en a assez de voir ce qui se passe, mais quelquefois il peut dire aussi comme il a dit à ses disciples : « Jusques à quand vous supporterai-je ?» (Matthieu 17:17). "Jusqu'à quand vais-je vous supporter, après avoir accompli de si grandes choses pour vous, vous avoir donné une révélation et une Parole qui est éternelle, vous avoir donné mon Esprit qui habite en vous ? Et vous continuez à marcher et à vivre comme si rien n'était de tout cela !" et Christ dit : "Jusques à quand vais-je te supporter ?" Heureusement que sa patience est grande. Sa patience est grande, mais en fait, ne nous appuyons pas trop sur l'infinie patience du Seigneur, en nous en servant comme prétexte pour vivre selon la chair. Non, on ne peut pas faire cela avec Dieu, ça ne marchera pas.

Lisons Colossiens 3, au verset 3 : « Car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ». En Christ, dans lequel nous sommes, il y a une vie céleste abondante, la vie de résurrection, qui n'a rien à voir avec la vie passée, rien du tout ! C'est différent à cent pour cent ! L'amour de Christ
n'est pas l'amour de la chair, et la patience de Christ n'est pas la patience de la chair ! Tout est différent, parce que tout vient d'en haut, alors que dans la chair, tout vient d'en bas. Tout est différent, complètement différent !
Il y a une vie du Seigneur qui passe en nous et qui nous transforme à l'image de Jésus. Il te dit : "Je t'ai fait mourir à la Croix, pour te donner une nature nouvelle qui vient d'en haut et qui me ressemble. C'est cette nature-là que j'ai placée dans ton coeur et c'est celle-là qui va se manifester si tu me laisses faire et si tu agis par la foi". Tu vas devenir de plus en plus semblable à ton Seigneur Jésus, rempli du caractère de Jésus, de la patience, de l'amour de Jésus, de la puissance du Seigneur, de son discernement, tout par grâce et tout par la foi en Jésus.
C'est merveilleux le plan que le Seigneur a dans son coeur ! Mais laissons-le agir, bien-aimés, il veut agir pour nous transformer à son image. Ne sois pas incrédule, n'aie pas un coeur endurci, laisse le agir. De même que tu as dit : "Seigneur explique-moi ce qu'est : être mort en toi", eh bien tu vas crier à Dieu pour dire : "Seigneur, révèle-moi ce qu'est ma vie de résurrection en toi. Quand tu es ressuscité, tu m'as fait vivre, naître en toi à une vie nouvelle. Tu m'as donné une vie nouvelle qui habite en moi par la foi en Christ". Quelle que soit notre origine, il dit : "Juif ou Grec, peu importe, maintenant tu peux être valet, ou esclave, tu peux être n'importe quoi dans la chair, mais en Christ tu es fils du Roi des rois, fille du Roi des rois et je t'appelle à être semblable à ton maître. Je veux faire ce travail en toi."

A Suivre...


Auteur : Henri VIAUD-MURAT


05/01/2009
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